De plus en plus d’applications mobiles ou d’applications web sont construites à partir de plateformes de no-code qui permettent de créer sans avoir à programmer. La génération du programme se fait uniquement en utilisant des composants pré construits (widgets) paramétrables. Un processus d’automatisation (workflow automation) permet à l’application de réagir selon les événements.
Ces applications sont souvent en mode SaaS, c’est à dire situées sur des serveurs accessibles à distance. Ceci évite au client final d’avoir à gérer la sécurité et la maintenance de matériel informatique.
Lorsque le client souhaite pouvoir conserver une partie de la maîtrise du code, par exemple pour personnaliser une application générique sur son propre besoin, on parle alors plutôt de low-code.
L’avantage d’avoir à coder une partie de son application, c’est que l’on peut conserver la maîtrise du projet et donc mieux le personnaliser.
Le no code semble à priori merveilleux pour les non développeurs, mais le temps que vous gagnez en n’ayant pas à coder, vous le perdez partiellement en devant consacrer beaucoup de temps à monter en compétence sur le produit puis à le paramétrer finement pour l’adapter à vos besoins.
J’ai déjà étudié plusieurs de ces solutions pour un de mes employeurs en tant qu’analyste fonctionnel et je peux donc facilement me proposer comme rédacteur informatique sur le no code.
Tous les éditeurs qui proposent des solutions no code vantent le fait que vous n’aurez plus à écrire aucune ligne de code pour créer l’application de vos rêves.
Pour en avoir personnellement testé plusieurs (j’ai été analyste fonctionnel pour un grand groupe Telecom), je dois modérer ces affirmations.
Créer une application « No code » revient en fait à utiliser des briques de programmes déjà conçus, souvent présentés de manière visuelle. Il faut ensuite les paramétrer le plus finement possible pour qu’ils effectuent les tâches comme vous le souhaitez.
Dans la réalité, il arrive toujours un moment où il vous manquera un paramètre pour obtenir le résultat tel que vous l’avez imaginé. Il ne vous restera plus alors que 2 solutions :
Avant d’opter pour telle ou telle solution de No Code, je vous recommande donc de parcourir dans le détail toutes les possibilités de paramétrage de l’application no code qui vous intéresse.
Voici des exemples de plateformes de No code proposant leurs solutions :
Airtable est utilisée par plus de 300 000 entreprises, selon le site airtable.com. Le principe, souvent utilisé par d’autres applications, repose sur la création de tables de données que vous pouvez croiser et sortir sous forme de différentes vues.
Contrairement à un tableur classique, les données sont relationnelles et mises à jour en temps réel (l’avantage du SaaS).
Vous disposez d’une bibliothèque de modèles personnalisables pour ne pas démarrer à vide.
Impossible de ne pas citer Bubble, pionner en France des applications de no code. La société revendique plus de 2,3 millions d’applications créées.
L’interface est très intuitive et riches en fonctionnalités personnalisables permettant de créer des « web app », des applications utilisables via un navigateur, sur ordinateur ou mobile.
Vous pouvez interfacer votre application avec Stripe, Google et Facebook. Vous pouvez aussi gérer une équipe via une application commune (40 collaborateurs en simultané).
Comme son nom l’indique, Webflow se destine plus à la conception d’applications web hébergées en mode SaaS. L’application permet de manipuler à la souris l’ensemble des éléments et le codage se fait en arrière-plan.
Je pense cependant qu’il faut avoir quelques connaissances de base sur la création de sites web, par exemple pour manipuler correctement les paramètres d’optimisation SEO.
L’article traite de l’avenir du « no code » dans la programmation informatique. Par le passé, chaque aspect de la construction de logiciels devait être réalisé manuellement, comme la construction d’une maison brique par brique.
Cependant, les programmeurs peuvent maintenant utiliser des modules existants pour créer des applications rapidement et efficacement.
Ce processus permet de gagner du temps et permet au programmeur de créer des applications similaires avec des fonctionnalités communes.
La prochaine étape pour le mouvement « no code » est d’utiliser l’intelligence artificielle (IA) pour assembler ces modules elle-même, sur la base d’instructions détaillées fournies par les humains.
Cela ne signifie pas que les programmeurs humains deviendront obsolètes.
Tout comme dans le domaine de la construction, plus les applications deviendront semblables, plus il sera nécessaire d’avoir des programmeurs hautement qualifiés capables de créer des produits uniques et différenciés.
Non, bien entendu. Si je reste sur ma comparaison avec le milieu du bâtiment, je dirais que plus les maisons se ressembleront, plus il y aura besoin d’artisans dotés de fortes compétences capables de fabriquer un produit réellement différenciant.
Cet article sur le no code aurait très bien pu être réalisé par ChatGPT, par exemple. Mais fort heureusement, cette IA n’est pas encore capable de donner son point de vue comme je l’ai fait ici, en tant que rédacteur informatique no code 😉
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