Concepteur-rédacteur freelance

Il existe de nombreuses techniques de copywriting qui ont fait leurs preuves chez les agences de conseil en communication.

En voici quelques unes que j’utilise fréquemment, en fonction de la stratégie éditoriale de mes clients :

La méthode A.I.D.A. en copywriting

A.I.D.A. comme Accroche, Intérêt, Désir, Achat.

Prenons l’exemple d’un texte cherchant à vendre les produits d’une boutique en ligne sur la pêche. La construction de la page proposant un article devra aborder dans l’ordre chacune de ces 4 phases, comme ci-dessous :

A comme Accroche

I comme Intérêt

D comme Désir

A comme Achat

La méthode C.A.P.

Cette stratégie digitale consiste donc à cumuler l’utilisation de tournures de phrases commerciales avec l’insertion de mots-clés indispensables au référencement naturel de la page.

Ce n’est pas si facile qu’il n’y parait car il faut aussi respecter des règles de rédaction propres au SEO !

Dans l’exemple ci-dessus, on peut voir que les termes « formule Magic Fish » sont répétés plusieurs fois et donc déjà bien positionnés pour correspondre à une requête de recherche.

L’émergence des assistants de recherche (tels que Copilot ou Bing) vont diminuer l’importance des mots-clés et augmenter celle de l’argumentaire.

Ainsi, j’utilise de plus en plus la méthode CAP, très connue dans le monde du marketing de contenu :

C comme Caractéristiques

Je commence par présenter de manière exhaustive les caractéristiques du produit à vendre.

C’est la fiche descriptive déjà en place dans toute page produit en e-commerce.

Il faut qu’elle soit très complète. (Ce n’est pas le cas de beaucoup de sites web très connus ont la qualité de rédaction laisse à désirer et qqi auraient besoin d’une réécriture…)

A comme Avantages

Je rédige mon texte en présentant tous les avantages que le produit va offrir au client (et ce qu’il ratera s’il ne l’achète pas 😉

C’est souvent un texte que je place dans la rédaction d’un avis ou dans un tutoriel.

P comme Preuve

Je n’invente jamais rien. Tout doit être vrai et vérifiable par le client (généralement grâce à des liens amenant à de l’information complémentaire).

Les fiches produits étant souvent trop succinctes dans un catalogue de site e-commerce, le storytelling permet d’ajouter du rêve au produit ciblé, tout en respectant la ligne éditoriale du site client.

Exercice typique de content marketing confié à un copywriter freelance : raconter l’histoire réelle d’un client parti pêcher un weekend, ses péripéties, son happy-end, tout en mettant le produit en vedette.

Le storytelling mènera vers les produits concernés (cannes à pêche, hameçons, leurres, etc.)

Ayant écrit plusieurs livres de fiction, je dispose d’une bonne culture générale. Je suis donc particulièrement à l’aise dans ce genre d’exercice. 

Voir mes articles de blog.

Oui, tout à fait car souvent, le tutoriel, aura un objectif identique : aboutir à un acte d’achat. 

Il présentera (parfois accompagné d’une vidéo mise sur You Tube) un produit en expliquant son mode d’emploi . 

Le principal intérêt du tutoriel est d’apporter une image professionnelle au site web qui le propose. 

Il permet également de diminuer les appels au SAV en fournissant des réponses standards. 

Le tutoriel comporte donc souvent des liens menant vers les landing pages des produits concernés, de façon à permettre l’acte d’achat.

C’est une stratégie de contenu très répandue en communication digitale. En community management, on appelle cela un « tunnel de vente ».

Enfin, la production de contenus dans un catalogue d’e-commerce étant souvent assez pauvres en texte de description, les fiches produits sont souvent complétées par des tutoriels.

Ces pages web satellites vont se charger de récupérer le « jus SEO » en drainant vers elles les requêtes de recherche des internautes.

Leur contenu rédactionnel est généralement truffé de mots-clés pris dans la longue traine.

C’est une méthode que j’exprime de manière « cash ». Elle ne plait pas toujours à ceux qui voudraient que je sois juste un pondeur de textes !

Mon raisonnement est le suivant : 
pour se distinguer de ses concurrents, une entreprise ne doit pas se limiter à utiliser des recettes techniques. Oui, le SEO, le Netlinking, le storytelling, etc.

Tout cela est utile, mais très secondaire. Cela sert essentiellement à s’adapter aux règles de qualité E-E-A-T recommandées par Google.

Si vous voulez vendre (sur Internet ou via tout autre canal), il faut avant tout vous demander pourquoi les internautes voudront choisir votre produit et pas celui d’un concurrent.

Donner une identité à vos produits

Si je vous décris un sac à main marron avec un motif répété en trame sur toute la surface du cuir, vous reconnaissez immédiatement la marque Vuit…

Bien sûr, il y a la qualité qui fait la différence, mais elle ne justifie qu’une partie du prix. Tout le reste, c’est un travail sur l’identité de la marque.

Je met toujours ma « patte Diginoman » dans mon écriture. En me lisant, les gens ressentent qu’il y a bien quelqu’un qui leur parle, qui met parfois un peu d’humour et d’empathie dans ses propos. Du coup, leur attention se renforce. Ils sont prêts à être convaincus, parce que la confiance s’est doucement installée entre nous.

Un témoignage basé sur la sincérité

Voici la recette de SEO qui, selon moi, est de loin la plus efficace : soumettre votre produit à une personne de confiance qui va l’évaluer en toute indépendance et rédiger un compte-rendu argumenté qui saura convaincre le lecteur d’acheter en toute sérénité.

C’est la raison d’être de ma marque Diginoman : elle signe tous mes articles.

Elle renvoie à mon site sur lequel je liste tous les tests et comparatifs que j’ai pu réaliser pour mes clients, en toute indépendance.

Cette indépendance est garantie par la charte éditoriale signée entre chacun de client et moi-même.

Vos lecteurs prennent connaissance de cette charte. Ils savent ainsi que mes tests ont été faits en toute liberté, même si vous m’avez rétribué pour ce travail.

Cela implique donc d’accepter également que mes critiques et suggestions d’amélioration soient aussi publiées dans l’article.