Les îles des Embiez se détachent à peine de la côte varoise, à l’extrémité ouest du mont Salva.
Elles font face à la station balnéaire de Sanary-sur-Mer, dans le département du Var (83).
Je dis « les îles des Embiez » car il s’agit d’un archipel composé d’une île, les Embiez et d’une autre plus grande : l’île de la Tour Fondue. « Embiez » vient du latin « Ambo » qui signifie « les deux ».
Les ilots du Gaou et du petit Gaou, mais aussi ceux du petit et du grand Rouveau, au nord-ouest de l’archipel, sont ignorés dans cette addition latine 😉
Ce sont des îles privées, achetées par Paul Ricard en 1958 afin d’en protéger le patrimoine tout en le rendant accessible au plus grand nombre.
Pour embarquer à bord des navettes maritimes qui desservent l’ile principale, rendez-vous au port du Brusc situé à côté de Six-Fours-les-Plages (voir sur la carte).
Attention : en pleine saison, le site est très fréquenté. Pensez à réserver vos billets en ligne : billetterie iles des Embiez.
Une fois débarqué sur l’île, après dix minutes d’une traversée tranquille, vous pouvez tranquillement commencer à l’explorer.
Vous allez adorer vous promener sur la petite route très peu fréquentée qui fait le tour de l’île.
En effet, seuls quelques rares véhicules de service sont autorisés à circuler.
De plus, cette route relie différents sentiers très bien entretenus et balisés.
C’est idéal pour vous promener tranquillement avec vos enfants.
Comptez une à deux heures de promenade selon votre curiosité, sans oublier l’heure de retour de la navette 😉
Ainsi, vous pourrez admirer tranquillement les nombreuses petites criques et la flore méditerranéenne extraordinairement variée.
Grâce à la volonté de son propriétaire, Paul Ricard, l’île a toujours eu pour vocation de protéger le milieu naturel.
En effet, elle fait partie du réseau européen Natura 2000 qui recense les sites reconnus pour la qualité de leur flore et de leur faune naturelles.
Ce thème fera sans doute partie d’un de mes prochains articles de rédaction web tourisme, tant il est riche d’informations.
En attendant, dès votre descente de la navette maritime qui relie la côte au port des Embiez, vous pouvez faire le tour de l’île en parcourant les sentiers faciles qui serpentent le long des criques.
L’histoire des îles est très ancienne.
Si vous voulez en avoir le détail, vous le trouverez sur le site officiel des iles Paul Ricard.
Le but de mon article de rédaction web tourisme est purement informatif.
En voici un bref résumé :
Au XIe siècle, l’île a été habitée par les moines de l’Abbaye de Saint-Victor (située à Marseille).
La partie sud-ouest de l’ile comportant des salins, les moines ont géré l’exploitation du sel.
En effet, cette substance était précieuse pour la conservation des aliments.
À tel point qu’il existait alors un impôt sur le sel : la gabelle.
Au XVIe siècle, sous le règne d’Henri IV, l’archipel est devenu la propriété de la famille Lombard.
Celle-ci a planté les premières vignes et fait construire le château, visible au sommet de l’île (aujourd’hui domaine privé de la famille Ricard).
En 1958, le célèbre Paul Ricard achète l’île et entreprend progressivement d’importants aménagements :
Une lagune naturelle, née de l’accumulation des posidonies (herbes aquatiques), sert de nurserie pour les jeunes poissons qui peuvent ensuite repeupler les alentours.
En effet, l’eau peu profonde empêche les prédateurs de venir se nourrir des juvéniles.
Ceux-ci peuvent ainsi grandir en toute tranquillité avant d’aller rejoindre leurs congénères dans les profondeurs de la Méditerranée, visible en arrière-plan.
Également, au cours de vos déambulations autour de l’île, vous trouverez des panneaux vous apportant des explications utiles sur les différentes zones de l’île.
C’est aussi très pratique pour un rédacteur web Côte d’Azur afin de préparer ses articles à partir de vraies indications prises sur le terrain 😉
Le phare date de 1861 et comporte des logements pour ses gardiens (plus de gardiens de nos jours).
Cet ilot ne se visite pas, mais reste un plaisir pour les photographes, car le paysage est somptueux.
Prenez le temps de bien regarder tout autour de vous, car vous découvrirez de nombreuses espèces florales vraiment magnifiques.
Je ne suis pas du tout spécialiste de la botanique, mais j’ai été frappé d’apprendre qu’il existait plus de 200 espèces de plantes différentes sur ces îles.
Par exemple, de superbes Lavatères arborées (voir photo), mais aussi des papyrus, de la Cyste marine, des Perce-pierres, des Griffes de sorcières, de la carotte sauvage (fleurs blanches), et de nombreuses espèces d’arbres méditerranéens.
Par exemple les pins d’Alep, chênes verts ou les chênes Kermes.
Pour cette dernière espèce, les chenilles qui se logent permettaient autrefois de créer une teinture rouge.
N’oubliez pas de visiter l’espace public de l’Institut Océanographique Paul Ricard et son aquarium.
Ainsi, vous pourrez découvrir toute la faune sous-marine qui fréquente les alentours de l’archipel.
Enfin, si les lieux vous enchantent et que vous décidez d’y prolonger votre séjour, vous pourrez trouver de bonnes adresses de restaurants, un luxueux hôtel et des résidences à louer.
Pensez à réserver longtemps à l’avance, car elles sont très demandées.
Mon but n’étant pas de faire la promotion de ces endroits privés, je vous laisse les rechercher sur Google 😉
J’ai la chance de vivre sur cette magnifique Côte Varoise et de pouvoir visiter tous ses trésors cachés, en dehors des jours d’affluence touristique.
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