Quand je regarde sur Internet tous les articles expliquant comment écrire un article avec ChatGPT, je vois très rapidement des discussions traitant de l’éthique d’une telle pratique. Souvent, ces discussions tournent à la polémique.
Personnellement, je préfère utiliser mes compétences d’auteur pour écrire moi-même les contenus rédactionnels que je propose à mes clients. C’est un peu comme avec la cuisine : il y a les chefs étoilés qui cuisinent eux-mêmes (réputation oblige) et les autres restaurants qui sous-traitent certains plats et se contentent de les décongeler avant de servir !
ChatGPT est un perroquet. Vous pouvez par exemple trouver dans la fonctionnalité Copilot dans le navigateur Bing. Pour aller plus loin, vous pouvez aussi vous créer un compte sur le site OpenAi.
Il va chercher ses réponses parmi celles qui ont déjà été publiées sur Internet. Par contre, il est aussi capable de déterminer la structure d’un récit et de vérifier sa qualité, son orthographe et sa grammaire.
L’intelligence artificielle derrière ChatGPT ne peut deviner vos intentions, ni pour qui elle doit écrire. Vous devez lui expliquer tout cela pour obtenir une réponse adaptée à vos critères.
Les instructions que l’on doit lui donner (appelées « prompt« ) doivent être précises afin de le guider dans la construction d’une structure de page qui soit cohérente.
Lorsqu’on acquiert de l’expérience dans l’utilisation de ce Chatbot, on apprend de quelle manière rédiger ses requêtes pour que l’intelligence artificielle comprenne ce qui lui est demandé.
La structure d’une requête peut se résumer à ces questions :
Quand un client me demande de créer un article pour son site web, il me rédige un brief de rédaction qui me permettra de comprendre ce qui est attendu et sous quelle forme.
De même, lorsque je crée un prompt pour une IA telle que ChatGPT, je procède exactement de la même manière : je rédige l’équivalent d’un brief de rédaction.
La principale différence est que je sais déjà précisément quel texte je souhaite obtenir au final.
Cela me permet d’être très précis dans la rédaction du prompt.
De plus en plus, les internautes vont passer par les assistants virtuels pour rechercher de l’information sur le web.
Ils n’auront plus besoin de saisir des mots-clés à destination des moteurs de recherche, puis d’aller sur chaque site proposé pour y trouver la réponse attendue.
Ils poseront directement la question à l’assistant de recherche (le Chatbot).
Pour être cité par ces assistants, essayez de créer des contenus rédactionnels qui soient des réponses potentielles.
Ainsi, les assistants de recherche pourront utiliser votre texte dans leurs réponses et ajouteront le lien d’où la citation a été prise.
Les assistants de recherche iront chercher les réponses dans les sites web qui font référence dans leur domaine et qui ont un contenu riche et varié sur le thème cherché.
D’où l’importance de créer des cocons sémantiques parmi vos pages.
Prenons l’exemple d’un magasin de sports. Il comportera une rubrique par type de sport.
Dans la rubrique « randonnée », on trouvera une page traitant de ce sport de manière générale (comment pratiquer la randonnée, quel matériel choisir, où pratiquer, etc).
Ces pages seront reliées aux pages produits sur lesquelles l’internaute pourra passer commande.
Pour finir, l’internaute se retrouvera dans la page d’achat, validera son panier, remplira ses coordonnées, etc.
En marketing, cet enchainement de pages est appelé un « tunnel de conversion« .
Les techniques utilisées pour réussir ce tunnel font partie de ce que l’on appelle « l’inbound marketing« .
Pour créer un contenu web optimisé pour le référencement, il fallait auparavant placer des mots clés aux bons endroits des pages faisant partie de ce tunnel de conversion. C’est terminé !
Depuis l’avènement des moteurs assistés par l’intelligence artificielle, ces règles perdent de leur importance au profit de la qualité, de l’intérêt et de l’originalité des contenus.
(Voir mon article sur les critères de qualité E-E-A-T de Google).
Les internautes ne lisent pas totalement les pages.
Telles des abeilles, ils butinent de titre en titre, à la recherche du nectar, c’est-à-dire de l’information qu’ils espéraient trouver au départ.
Vous-même, n’êtes-vous arrivé ici en faisant défiler la page avec la mollette de votre souris, en ne lisant que le texte de chaque titre ? Je parie que si 😉
Il est important de tenir compte de ce comportement en segmentant votre contenu en titres et sous-titres, comme pour cette page.
C’est d’autant plus vrai, que l’abeille qui butine, ce ne sera bientôt plus vous, mais un assistant de recherche (dixit Bill Gates).
Finis les moteurs de recherche « à la papa ».
Le titre principal de votre page (balise <h1>) doit résumer le thème de celle-ci.
Exemple : <h1>Comment pêcher la truite ?</h1>
Chaque sous-titre pourra être une question déclinée depuis ce thème.
Exemple : <h2>Quel matériel pour pêcher la truite ? »
Il faudra toujours respecter la hiérarchie des titres (h1, h2, h3) afin d’aider les robots d’indexation à comprendre l’organisation de votre texte, comme dans le schéma suivant :
Ce bloc est précédé d’un titre de taille 4 (balise <h4>).
J’utilise une variante du mot-clé : « création de contenu web », complété par les termes « hiérarchie des titres ».
J’ai un peu caricaturé, mais voici comment vous pouvez faciliter l’analyse de votre texte par les moteurs de recherche.
Nota : toutes ces règles dites « règles SEO » sont sur le point de perdre de leur importance.
En effet, d’assistants de recherche tels que Bing Copilot et Google Gemini vont totalement changer la façon de trouver des informations sur Internet.
J’ai bien entendu choisi le thème de cette page en ciblant des personnes telles que vous.
Je me suis posé plusieurs questions :
En e-marketing, on appelle « persona » les profils des internautes pouvant s’intéresser à un sujet précis.
Toujours en caricaturant, si vous vendez des chaussures de trekking en montagne, ce sera principalement pour des profils sportifs, plutôt jeunes (c’est de l’endurance), plutôt intéressés par la Nature et disposant de revenus suffisants.
Vous pouvez lire cette page pour plusieurs raisons :
Je ne peux évidemment pas deviner laquelle de ces possibilités correspond à votre persona, mais je sais que le 2e cas correspond le plus au type de persona que j’espère avoir comme lecteur 😉
À partir de cette conclusion, je vais donc chercher à montrer mes connaissances, sans utiliser trop de termes techniques que seul un confrère pourrait comprendre et en utilisant un ton qui soit à la fois simple et didactique.
Comme preuve de démonstration, je terminerai mon tunnel de conversion par ce magnifique bouton vous proposant de découvrir mes prestations de rédacteur web :
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